Taxi Driver

 Il portait une perruque ! - Anecdote copiée !

Robert De Niro ne portait pas réellement cette coupe iconique qu’était l’iroquoise. Il portait en réalité une perruque. En effet, Dick Smith, spécialiste des effets et du maquillage, a fait des tests qui ont été si concluants, que Martin Scorcese, qui s'était assoupi, a été effrayé lorsque Robert De Niro l'a réveillé avec la perruque.

 Vrai Taxi - Anecdote copiée !

Robert De Niro a été taxi pendant quelques nuits pour quelques semaines. Quelqu'un l'a même reconnu et lui a demandé s’il avait des problèmes d'argent pour être conducteur de taxi alors qu'il a été récompensé d'un Oscar (Academy Award) pour Le Parrain.

Une fois, Martin Scorcese l'a même accompagné (en étant sur le siège avant). Il raconte que des gens venaient et demandaient à aller à la huitième avenue, rue avec beaucoup de criminalité précise-t-il.

 Rapide ! - Anecdote copiée !

Paul Schrader a écrit Taxi Driver en 10 jours, alors qu'il était en dépression. Il décrira sa vie comme étant similaire à celle de son protagoniste Travis Bickle, vivant isolé dans sa voiture.

C'est lors d'une hospitalisation qu'il remarqua qu'il était devenu un "Taxi Driver" : quelqu'un qui reste cloîtré dans son tas de ferraille, qui erre dans un monde cauchemardesque issu de son imaginaire. Lorsqu'il s'est rendu compte de ceci, il a eu l'intrigue du film qui était cohérente avec la base psychologique du personnage, à savoir quelqu'un qui crée son propre univers et dont il n'en est pas le sujet.

 Présentation - Anecdote copiée !

Brian De Palma a donné le script à Martin Scorcese et lui a présenté Paul Schrader, à l'époque où Mean Street n'avait pas encore été réalisé.

 Audition improvisée - Anecdote copiée !

Harvey Keitel (qui joue Matthew) explique qu’il a passé son casting dans une salle très mal éclairée et où il s’est approché d’une chaise. À ce moment, quelqu'un s’est levé de derrière un bureau en lui disant "assieds-toi putain !" ("Sit the fuck down!"), après lui avoir fait répété Harvey Keitel lui a dit "excuse-moi, mais t'es qui ?" ("Excuse me but who are you ?"). Il lui a répondu "juste assieds-toi putain !"("Just sit the fuck down") ce à quoi Harvey Keitel a répliqué "vas te faire foutre" ("go fuck yourself"). Ensuite, la personne s'est levée, puis Harvey Keitel s'est levé à son tour. Soudainement, on lui a dit d'arrêter, car c'était une improvisation. Ce à quoi Harvey Keitel répond : « Marty, c'est quoi cette idée de fait faire des improvisations aux acteurs sans leur dire, tu es un génie. »

 Composition - Anecdote copiée !

Martin Scorcese a pu contacter le compositeur via Brian De Palma et il avait prévenu les producteurs que ce devait être Bernard Hermann pour la bande-son. Il réussira à convaincre Paul Schrader qui, lui, voulait Jackson Browne (qui aura quand même l'une de ses musiques dans le film). Toutefois, il lui fallait convaincre Bernard Hermann qui ne voulait pas travailler pour un film de taxis. Mais Martin Scorcese lui a fixé un rendez-vous et lui a fait lire le script. Il a notamment aimé que le protagoniste utilise de l'eau-de-vie dans ses céréales. Il a enregistré la bande-son en deux jours. À la fin, l'un des derniers sons du film a été fait par Hermann avec un xylophone. Martin Scorcese voulait que ce soit particulier, il a dont fait jouer le morceau à l'envers.

 Vivacité - Anecdote copiée !

Martin Scorcese a essayé de filmer de la manière dont il perçoit les choses. Il se décrit comme quelqu’un qui pense et regarde rapidement. C'est donc cet effet qu'il a souhaité donner au film. Il est d'ailleurs un peu déçu de ne pas pouvoir faire bouger les caméras plus rapidement.

Il expliquera aussi que la scène du couloir a été la scène clé d'où découle le style de toutes les autres et qui lui a permis de cerner son film au niveau des mouvements de caméra notamment. Elle est d’ailleurs l'une des dernières tournées, lors du dernier jour de tournage.

 8 semaines de nuit - Anecdote copiée !

Le tournage s’est déroulé pendant huit semaines et principalement la nuit.

 Remplissage - Anecdote copiée !

Lors de la dernière semaine du tournage, alors que l'emploi du temps était surchargé, Martin Scorcese a demandé à Robert De Niro de dire quelque chose face au miroir, cela a donné la réplique culte : "C'est à moi que tu parles ?" ("You talkin' to me ?").

 Prise Réelle - Anecdote copiée !

Lorsque Robert De Niro déambule en taxi, ce sont les vraies rues de New York que l'on peut voir, avec de réelles intersections et croisements, car aucune coupure au montage (ou minime) n’a été nécessaire pour raccorder deux rues qui ne seraient pas sécantes. Cela donne un aspect immersif au film, les spectateurs pouvant reconnaître l'environnement.

De plus, pour certaines scènes, il est impossible pour le réalisateur de reconnaître les figurants, les rues étant réellement peuplées.

De même, les bouches d'incendie ouvertes n'étaient pas dans le script.

 Remplacement - Anecdote copiée !

Martin Scorcese ne devait pas jouer la scène de taxi dans laquelle il est présent. En effet, George Memmoli (qui est un comique que l'on voit dans Mean Street dans une piscine où il interpelle un gamin) devait avoir ce rôle, mais il s'est blessé à la tête en tant que doublure pour une autre production. Martin Scorcese était nerveux pour son passage à l'écran, mais il avait aussi confiance en Robert De Niro. Toutefois, il savait que quelque chose se produirait et en effet, il a trouvé cela fun.

 S’asseoir sur les marches - Anecdote copiée !

L'idée de s'asseoir sur les marches après que Travis Bickle ait reçu un coup, vient de Robert De Niro, il devait juste aller à l'intérieur du bâtiment. Mais Martin Scorcese a reconnu que l'idée était bonne et que cela pouvait donner l'impression qu'il change d'état d'esprit ("that's great almost he's going to change his mine").

 Vision opposée - Anecdote copiée !

Deux scènes où Travis Bickle n'apparaît pas ont été scénarisées à la demande de Martin Scorcese. Une avec Albert Brooks (Tom dans le film) et des politiciens, qui n'a pas été retenue au montage et une entre Jody Foster (Iris) et Harvey Keitel (Matthew).

Toutefois, Paul Schrader ne voulait pas laisser voir aux spectateurs que le monde pouvait possiblement être normal en dehors de la vision de Travis Bickle.

Cependant, une scène, qui ne devait pas placée à ce moment du montage, dévoile Travis Bickle qui regarde par la fenêtre et voit Iris et Matthew.

 Surprise - Anecdote copiée !

Victor Magnotta est l'une des doublures de cascades qui a beaucoup travaillé avec Martin Scorcese, ils ont étudié dans la même école de cinéma, et c'est lui qui a dit que Robert De Niro devait avoir une crête iroquoise comme coupe de cheveux. Il explique à Martin Scorcese, photo à l'appui, que les personnes qui étaient au Viêt Nam et qui avaient cette coiffure étaient ceux qui préparaient quelque chose spécial.

 Décomposition - Anecdote copiée !

Tom Scott qui a composé un alto sax s'est plaint lors du mixage. Les effets sonores, dont des bruits d'ambiance, qui donnaient l’impression d'être dans une rue, étaient au même niveau que sa musique. Martin Scorsese a pris sa défense et a minimisé les bruits en les réduisant et en les plaçant sur des niveaux plus bas.