Total Recall

 Combat - Anecdote copiée !

La scène de combat dans l’ascenseur vient d’un traumatisme de Paul Verhoeven. En effet, lorsque le réalisateur était petit il a failli se trancher la jambe en jouant avec un ascenseur.

De plus, lors de la deuxième prise de cette même scène Michael Ironside avait oublié ses bouchons d'oreilles, étant préoccupé par ses jambes, qui devaient couvrir les explosifs qui était placé au niveau de ses faux bras. Il a donc eu l’idée de crier pour boucher ses canaux auditifs et même le réalisateur lui a demandé ce qu'il s'était passé par rapport à sa réaction.

 Ascenseur émotionnel - Anecdote copiée !

Pour Paul Verhoeven, Michael Ironside n’était pas assez énervé pour la scène où il devait sortir de l'ascenseur et interpeller Quaid. Après que Paul Verhoeven lui ait expliqué qu'il serait renvoyé si il ne jouait pas correctement, le réalisateur lui-même a décidé de jouer la scène de manière à être furieux. Lorsqu'il a coupé pour pouvoir reprendre son souffle quelqu'un a rigolé. C'était la fille de Michael Ironside qui a ensuite dit "Tu as réussis la prise, n'est-ce pas" ('You got your shot didn't you ") tout en étant assis sur le siège de Paul VERHOVEN.

 Budget - Anecdote copiée !

Le film a eu un budget d’environ 53 millions de dollars dont 20% a été dédié aux effets spéciaux (soit entre 9 et 10 millions). Arnold Schwarzenegger a également beaucoup contribué financièrement.

 Rachat - Anecdote copiée !

Le film a longtemps appartenu à Dino de Laurentiis, qui voulait Jeff Bridges comme acteur principal et qui avait demandé une fin différente parce qu’il avait du mal à imaginer de l’air sur Mars.

Mais, il a fait faillite et plusieurs de ses films ont été vendus. C’est donc Arnold Schwarzenegger qui a pu profiter de l’occasion. En effet, en l’apprenant, il a directement appelé Andy Vajna et Mario Kassar pour qu'ils lui achètent le projet, ce qui a été fait l'après-midi même. Quelques jours plus tard, Arnold Schwarzenegger a rencontré Paul Verhoeven et il a accepté de travailler avec lui. Dès l’après-midi Mario Kassar a pu entrer en contact avec Paul Verhoeven et lui a envoyé le script par le biais de son agent.

Arnold Schwarzenegger précise que ce film fait partie des réussites de sa carrière.

 Architecture - Anecdote copiée !

Le lieu du tournage a été Mexico City parce qu’il possède une ambiance futuriste de par son mouvement architectural le néo-brutalisme (« new-brutalism ») qui donne un côté concret à cet aspect du film.

De plus, l’équipe était libre pour se servir des lieux et c’était moins cher que de le faire aux États-Unis.

La scène du métro a été tournée dans celui de Zócalo qui a été repeint en gris pour qu’il ait l’air plus futuriste.

Lorsque Quaid et Melina voient le pont du même style que celui de San Francisco, les gratte-ciels en arrière-plans ont été inversés en post-production pour donner un côté futuriste au décor.

 Réplique préférée - Anecdote copiée !

L’une des répliques préférées du film d’Arnold Schwarzenegger est « Considère ça comme un divorce » («Consider That a divorce » ).

 Recherches - Anecdote copiée !

Des recherches ont été faites sur comment il pourrait être possible de vivre sur une autre planète.

 Agressivité - Anecdote copiée !

Rachel Ticotin a aimé pouvoir être agressive et a même trouvé cela décompressant. D’un autre côté, Sharon Stone ressemblait, de son propre aveu, à une dalmatienne à cause des bleues qu'elle avait à force de parer les coups de Arnold Schwarzenegger.

 Exposition - Anecdote copiée !

La scène où la caméra s’éloigne du train et où l'on voit à quoi Mars ressemble a été filmée en superposant trois couches (« scale ») de miniature. Le tout a été peaufiné avec du motion-control et une caméra dont le mouvement liait l’ensemble.

 Scan - Anecdote copiée !

La scène où l’on voit les squelettes au travers d’un scanner a été effectué en plusieurs étapes comme l’explique Tim McGoverner (effets spéciaux) :

•   Des photos ont été prises puis reconstituées.
•   Arnold Schwarzenegger a dû repasser une fois de plus avec une tenue équipée de capteurs à point (« reflective-ball »)
•   La numérisation du total en haute résolution puis envoyé à Dreamquest

 Travail visuel - Anecdote copiée !

Paul Verhoeven avait déjà travaillé avec Rob Bottin (chargé maquillage) qui s’est occupé de rendre les designs réels via le maquillage des aliens et même de reproduire les masques des acteurs pour les scènes où leur tête explose.

Toutefois, certains aliens ont nécessité des marionnettes et dont le plus complexe a été Kuato qui a nécessité 15 marionnettistes pour lui animer la bouche, les bras, les yeux... L’effet à l’écran a été tellement réussi que quelqu’un a demandé à Paul Verhoeven si c'était vraiment un enfant à moitié née en étant siamois.

 Violence - Anecdote copiée !

Le ton a été atténué au niveau de la violence car la MPAA a attribué un X au film ce qui signifiait que seuls les adultes pouvaient le voir.